FESTIVAL ESSIMA, UNE RESTITUTION DES RAPPORTS QUI TEND À AMÉLIORER LES RAPPORTS.
- jeandanielmbappent
- 10 avr.
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"Le Comité d'organisation chapeauté par Sa Majesté Maurice DIBOTO, Chef de 3ème degré du village Yangonang par ailleurs Président en exercice du Festival ESSIMA pour la biennale 2025-2026, a rendu ses rapports : Moral, d'activités et Financier à l'esplanade de la cour de la chefferie de Yangonang, le Dimanche 06 Avril 2025. Trois heures de temps chronomètre en main où les filles et les fils du canton Bakoko Moungo se sont tout dit ouvrant même une porte pour le dialogue cantonal parce qu'en réalité, celui-ci compte au mois deux camps. Une division qui selon les ressortissants et certains dignitaires ne permet pas à celui-ci de prospérer et de rayonner. De toutes façons il est grand temps que les rangs se resserrent pour la bonne marche de tout au canton Bakoko Moungo logé dans l'arrondissement de Dibombari. "
Haine intestine, abus d'autorité, absence de dialogue, menaces, schisme d'une part ; insubordination, clanisme, manque d'objectivité, manque de communication de l'autre et plus encore sont les états d'âmes généraux qu'a relevé le rapport moral du comité d'organisation du Festival ESSIMA 2024, lu par Sa Majesté Salomon PONGO MOUKOUTOU, Chef de 3ème degré du village Yamikoki, President sortant du Festival ESSIMA pour la triennale de 2022-2024. Un rapport qui a suscité l'intervention de Sa Majesté Gérard EKE DE MATEKE, Chef de 3ème degré du village Yandom qui a saluer au passage sa première invitation à la table d'ESSIMA, en déplorant tout de même l'esprit de gestion d'un Festival ESSIMA fédérateur voulu par Sa Majesté Maurice NJOCKE ESSAWE, Chef Supérieur Bakoko Moungo. Également le choix des membres constituants le dit comité d'organisation filles et fils des différents villages sans l'aval ou le consentement de leur chef. Des préoccupations qui valent leur peson d'or mais qui trouvent des éclaircies dans l'éthique des organisations des événements dans le canton Bakoko Moungo et dans la charte du Festival ESSIMA ratifiée à Yangonang lors de la chambre Coutumière tenue la veille de l'assemblée générale de l'édition 2022 en présence de Doyens comme EBOA Esaïe, LENGUE DIBOTTI et Cie. Où il est écrit très clairement que :
Le Festival ESSIMA est présidé par les chefs de troisième degré, primo
Secundo : C'est le Président en exercice qui constitue son bureau et le présente en assemblée générale.
Quand on sait le laxisme dont sont forts la plupart des ressortissants du canton Bakoko Moungo face aux responsabilités, l'on préfère prendre les même pour faire et même recommencer à faire. En arbitre, Sa Majesté EKANGA NJOH, Chef de 3ème degré du village Njouki par ailleurs President du collège des chefs de Yapèkè demande le retour de du dossier de la constitution du comité d'organisation à la réunion mensuelle des chefs des villages du canton Bakoko Moungo où il sollicite la présence de tous y comprise celle du chef supérieur afin que les charges soient partagées et assumées.

Le rapport d'activites a quant à lui ressorti les innovations de l'édition 2024 entre autres :
L'inscription du Festival ESSIMA dans le livre des évènements du partenaire primium des évènements Orange Cameroun,
La prise des pirogues par deux villages : Yamikoki et Yangonang,
Les distinctions honorifiques aux filles et aux fils Bakoko Moungo allant d'un à cinq cauris pour leur dévouement à la cause du canton,
Le vernissage des histoires, légendes et des vestiges patrimoniaux, la dynastie royale du village Maka a fail l'inaugurale.
Le concours de l'art culinaire pratique fait par les candidates au choix de la Reine de BOSSAMBA,
La déclinaison de la marche sportive en marche sportive et écologique.
L'on peut à ce rapport, faire la remarque de la non participation aux activités du Festival par les enfants de plusieurs villages. L'espoir reste que le tir soit corrigé dans les prochaines éditions à compter de celle de 2025 dont les cocottes sont entrées en ébullition après cette assemblée générale extraordinaire du Festival ESSIMA. L'organisation du Festival ESSIMA 2024 a coûté environ quatre millions et demi. C'est ce qui ressort du rapport financier. Un peu moins que l'édition 2023 et la cause, trop de d'engagement financier entre le Festival ESSIMA délaissé au profit du Ngondo et du Mpo’o. Une lecture difficile à digérer quand on sait que le monde entier est dans une dynamique du développement communautaire participatif. Ça reste donc une démarche à revoir.

En gros, l'organisation du Festival ESSIMA 2024 a souffert des absences fortes, de la division manifeste du canton et du manque de mobilisation financière. Nul n'était le courage et surtout l'abnégation du comité d'organisation, 2024 aurait été une année culturelle blanche chez les Bakoko Moungo. Et pourtant dans la nomenclature des organisateurs, bien qu'étant micro dans l'échelle des organisations culturelles Sawa, le Festival ESSIMA est le terrain d'entraînement et de préparation des candidats et des candidates de cet illustre canton à participer dans les autres organisations macros à l'instar du Mpo’o et dorénavant du Ngondo avec le retour signé du canton à cette auguste chambre traditionnelle des peuples Sawa. Il serait donc capitale, voir idéal que ces maux suscités, trouvent guérison pour une organisation avec un succès éclatant et sans précédant des prochaines éditions qui en réalité sera un véritable indicaticateur des participations au Mpo’o et au Ngondo.

La Genese pour toutes fins utiles
L'idée d'un événement au canton Bakoko Moungo vient d'un de ces fils en la personne de Jean Daniel MBAPPE NTONE fils de la grande famille Yangwè Home du village Yamikoki-Bonamatèkè, canton Bakoko. Qui ayant expérimenté un effet de ce genre dans son canton maternel (Ndonga), met sur écrit le projet d'un événement qui a pour objectif de fédérer les filles et fils Bakoko Moungo autour de la célébration de leur culture qui n'est pas des moindre en vue d'impulser le développement de leur localité de manière participative. Nous sommes dans les années où l'état du Cameroun décide de donner une enveloppe symbolique à ses auxiliaires d'administration. Le Chef supérieur NJOCKE ESSAWE organise un banquet et le jeune MBAPPE NTONE, informé, profite de ce moment pour donner son idée de projet à son père. Le nom de baptême était alors le Festival ATANN comme pour dire un Festival chez nous. ATANN étant un mot que toutes filles et tous les fils Bakoko étant à l'extérieur utilisent pour dire qui je ai chez lui (MA KÈ ATAN). Le dossier est côté à l'elite Jacques KANGUÈ SEPPO à l'époque cadre à Orange Cameroun malheureusement il reste dans les cassiers deux années durantes. Embêté et par peur de voir mourir ce projet, le jeune va se rapprocher de son Chef du village Sa Majesté PONGO MOUKOUTOU qui a son tour va le confier sous l'encadrement de Daniel EBONGUE MBOU (Paix à son âme). C'est ainsi que le Festival pensé pour le canton voit plutôt le jour dans le groupement Yapèkè qui s'en approprit la paternité.

Un an plus tard les Journées Sociaux Culturel de Yabiang voient le jour. Le jeune MBAPPE soucieux de l'unité de son canton y travaille d'ailleurs à la deuxième édition.

C'est lors de la troisième édition qu'il (le jeune MBAPPE NTONE) boycotte pour mauvaise gestion ; qu'après le discours de l'élite EBANDA SONGUE qui appelle à l'union du canton que le Chef supérieur NJOCKE ESSAWE siffle la fin de la séparation et ordonne l'union. Une serie de concertations entre élites, Doyens et dignitaires sans le penseur aboutira à la dénomination du Festival ESSIMA. Sa Majesté PONGO MOUKOUTOU Salomon en plein exercice de la conduite du Festival ATANN auquel prenait déjà part Sa Majesté DIBOTO Maurice est plébiscité par ses collègues pour démarrer la conduite du Festival ESSIMA assisté de La Majesté qui lui était proche.

Il est ce pendant important de rappeler que pour le jeune MBAPPE NTONE, jusqu'à ce jour, il n'est pas logique que ce Festival porte le nom du totem des Bakoko Moungo parce qu'il ne doit pas être cité à chaque fois mais plus quand une fille, un fils ou le canton tout entier a besoin de lui. Neammoins, il s'en tient à la décision de la masse. Pour une suite pérenne, les chantiers d'un Centre d'Initiation aux Traditions Groupe DIBAM-BÈ avec son groupe artistique pluridisciplinaire et son École d'Initiation aux Traditions, sont pensés et se poursuivent bon gré, mal gré car, cette institution traditionnelle est le laboratoire des protagonistes du Festival ESSIMA.

Le chantier de l'excellence scolaire, le chantier d'être un brand abassador du canton dans plusieurs mouvements associatifs du Sawaland comme plusieurs de ses frères et pères. Une seule raison résume cet engagement bénévole : l'amour de son canton.
Des messages d'apaisement, des échanges constructifs dans les différents foras des filles et fils du canton, laisse comprendre que tous ont besoins d'une seule et unique chose : l'union ! Car diviser penser mieux régner n'est pas la théorie des batisseurs. Vivement que les dignitaires assument leur responsabilités.
MBAP'A NTON'A NYAMSI NDIƐH MBAPƐ
(+237) 652 266 078 / 699 798 144
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